Nous arrivons à San Francisco avec une liste bien remplie d’endroits à découvrir. La ville nous accueille avec son air frais et son atmosphère vibrante. Nous sommes impatients de commencer notre exploration.

Jour 1 : Alcatraz, Fisherman’s Wharf et Lombard Street

En milieu de matinée, nous embarquons pour Alcatraz.

Le ferry s’éloigne lentement du port, offrant une belle vue sur la baie et le Golden Gate Bridge. L’île se rapproche, imposante et chargée d’histoire.

Une fois sur place, nous parcourons les cellules, les cuisines, écoutons avec l’audio guide, les récits d’anciens prisonniers et imaginons la vie des détenus dans ce lieu austère. L’atmosphère est saisissante.

l’intendance

cellules

cuisine

Pour tenter de tuer le temps au cachot ( photo ci-dessus), certains prisonniers créaient des jeux simples. Par exemple, ils prenaient un bouton, le lançaient en l’air, puis tentaient de le retrouver dans l’obscurité de leur cachot. Ce jeu, bien que basique, était l’une des rares distractions qu’ils pouvaient s’offrir pour ne pas sombrer dans la folie. La durée de ces périodes d’isolement pouvait varier, mais les prisonniers pouvaient rester ainsi enfermés pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sans en sortir. Ce type d’enfermement représentait une forme de punition extrême, où la privation de lumière et de contact humain faisait partie de la méthode de répression utilisée à Alcatraz.

cachot d’isolement

Nous apprenons aussi que, dans leurs cellules à Alcatraz, les prisonniers pouvaient parfois entendre, lorsque le vent était favorable, le bruit lointain de la ville de San Francisco.

vue sur la baie

Ce son, qu’ils percevaient, représentait un lien fragile avec le monde extérieur. Les bruits des voitures, des sirènes, ou même les échos de la vie urbaine parvenaient à traverser la baie, provoquant une émotion profonde chez ceux qui les entendaient.

En 1979, un film intitulé l’évadé d’Alcatraz

Alcatraz était considérée comme l’une des prisons les plus sécurisées du monde. Cependant, malgré ses mesures de sécurité rigoureuses, plusieurs tentatives d’évasion ont eu lieu, dont l’une des plus notoires est celle de 1962.

Le 11 juin 1962, trois prisonniers – Frank Morris et les frères John et Clarence Anglin – ont réussi à s’évader d’Alcatraz dans des circonstances extraordinaires. Ils avaient minutieusement préparé leur évasion pendant des mois, en creusant des trous dans les murs de leurs cellules avec des outils faits maison, tels que des cuillères et des couteaux. Ils ont caché les trous derrière des couvertures et des posters pour ne pas être remarqués.

Une fois les trous suffisamment grands, ils ont fabriqué des têtes en papier mâché, recouvertes de cheveux coupés, pour donner l’illusion qu’ils étaient encore dans leurs lits pendant les rondes de nuit.

Ensuite, ils sont montés par le système de tuyaux d’aération pour atteindre le toit de la prison. Ils ont construit des radeaux improvisés à partir de manteaux imprégnés de graisse et on utilisé des morceaux de draps volés pour descendre vers le bord du rivage et s’échapper de l’île. Le dernier élément de leur évasion a été un vent favorable, qui les a aidés à dériver vers la côte de San Francisco.

Le lendemain matin, la prison a constaté leur absence, et une vaste recherche a été lancée. Cependant, les trois hommes ont disparu sans laisser de trace. Des théories ont circulé pendant des années concernant leur sort. Certains pensent qu’ils ont réussi à s’échapper et à atteindre le continent, tandis que d’autres estiment qu’ils se sont noyés en tentant de traverser les eaux froide de la baie de San Francisco.

L’enquête officielle conclut qu’il est impossible de savoir si les évadés ont survécu ou non, mais l’incident a été l’une des tentatives d’évasion les plus spectaculaires de l’histoire. En 1979, un film intitulé L’évadé d’Alcatraz, avec Clint Eastwood dans le rôle principal de Frank Morris, a popularisé cette histoire, tout en alimentant les mystères autour de cette évasion.

De retour sur le continent, nous nous dirigeons vers Fisherman’s Wharf à pied, un quartier animé du bord de mer.

Nous faisons un détour par Pier 39, où une colonie d’otaries paresse au soleil, indifférente aux touristes.

Nous poursuivons notre balade en empruntant Lombard Street, la rue la plus sinueuse du monde.

Même si nous avons déjà affronté des routes impressionnantes avec Capsule, nous préférons descendre à pied et admirer les maisons colorées et les parterres fleuris qui bordent ses virages serrés.

²²

Jour 2 : Églises, culture, Chinatown et Yerba Buena

Ce matin, nous sillonnons les rues en montée et en descente de San Francisco avec Capsule. Finalement, ces pentes légendaires nous semblent bien plus faciles que celles de Valparaíso, au Chili, où les routes abruptes et étroites nous avaient donné du fil à retordre.

²²

Notre première halte est devant Grace Cathedral , inspirées de Notre Dame de Paris.

Juste après, nous visitons l’église Sainte-Mary, une construction moderne qui contraste avec la précédente.

À l’intérieur, nous découvrons son orgue impressionnant et la sérénité du lieu.

Nous poursuivons avec un arrêt au Musée du Cable Car, où nous comprenons le fonctionnement de ces célèbres tramways qui grimpent les collines de San Francisco.

²²

Le bruit des câbles en mouvement nous rappelle à quel point ces véhicules sont emblématiques de la ville.

nombreuses voitures autonomes ( Jaguard sans chauffeur) circulent dans la ville comme taxis par exemple

²²

tramway

²²

Ensuite, place aux repérages de maisons célèbres ! Nous nous arrêtons devant la maison bleue de Maxime Le Forestier, un lieu mythique pour les amateurs de musique française.

En voyant cette maison, j’éprouve une émotion particulière, une nostalgie de ma jeunesse. Je me rappelle ces étés passés en colonie de vacances, où, chaque soir, ma sœur et moi, avec nos camarades, reprenions en chœur cette chanson. “La maison bleue”, c’était notre hymne, notre moment à nous, celui où l’on se sentait libres, unis dans notre plaisir simple de chanter ensemble, souvent autour d’un feu de camps…

Aujourd’hui, en me tenant devant ce lieu emblématique, la mélodie résonne dans ma tête, et je me retrouve, un instant, à revivre ces moments d’insouciance.

Puis, nous faisons un détour par la maison du film Madame Doubtfire, qui nous rappelle de beaux souvenirs de cinéma.

Enfin, nous rejoignons les Painted Ladies, ces maisons victoriennes symbolisant la ville de San Francisco et emblématiques de la série La Fête à la Maison. Assis sur la pelouse d’Alamo Square, nous admirons la vue avec la skyline de San Francisco en arrière-plan.

Nous poursuivons notre journée à Chinatown, le plus ancien quartier chinois d’Amérique du Nord et compte la plus grande communauté chinoise en dehors de l’Asie.

Dragon Gate

Ensuite, direction le Yerba Buena Park,

Nous faisons une pause devant le monument dédié à Martin Luther King. derrière une cascade d’eau.

Jour 3 : Golden Gate et Fort Point

Nous nous rendons au Golden Gate Bridge en début d’après-midi après avoir fait les courses et le ravitaillement en eau.

Nous démarrons notre randonnée sur la plage de Baker Beach et nous nous dirigeons vers le pont mythique.

Arrivés au pied, nous montons et avançons sur cette immense structure rouge qui se fond dans le bleu du ciel et de la mer. Le vent souffle fort, mais la vue sur la baie est à couper le souffle.

Pour terminer notre séjour, nous descendons vers Fort Point, une ancienne forteresse située juste sous le pont.

Nous apprécions beaucoup l’exploration de ses galeries de briques et montons sur le toit, d’où nous avons une perspective unique sur le Golden Gate.

L’endroit respire l’histoire et offre un contraste saisissant entre le passé militaire et l’icône moderne de la ville.

Trois jours, c’est bien trop court pour San Francisco, mais nous repartons des souvenirs plein la tête.

A suivre, notre visite du parc national de Yosemite…