Chutes Iguazu,
Les chutes d’Iguazu coté Brésil et coté argentine
Voilà des chutes qui portent bien leur nom : Iguaçu signifie en effet “grandes eaux” en guarani ! Nous parcourons ces cascades infinies dans leur écrin verdoyant…et au milieu d’une faune fourmillante.
Les Chutes sont inscrites au patrimoine mondial par l’UNESCO
Depuis 1984, les chutes sont inscrites au patrimoine mondial par l’UNESCO comme merveille naturelle. Situées à la frontière entre l’Argentine et le Brésil, les gouvernements de chacun des deux pays ont crée des parcs nationaux : le parc national de l’Iguaçu côté brésilien et le parc national d’Iguazú côté argentin et ont ainsi fait des chutes une réserve naturelle. Au total,c’est 275 cascades étendues sur environ 3 kilomètres. La plus haute d’entre elles atteint les 80 m de hauteur. les chutes déversent jusqu’à six millions de litres d’eau par seconde, très impressionnant lorsque nous nous approchons à quelques metres des chutes.
Bresil et Argentine en une seule photo
Les chutes côté brésilien
C’est parti pour les chutes ! Nous prenons le bus à Puerto Iguazu pour aller au parc à environ 1 heure en passant par les douanes. Arrivés à l’entrée du parc, nous prenons ensuite le bus à double étage qui doit nous emmener au point de départ (c’est obligatoire, le parc étant grand et l’accès libre étant interdit). Nous roulons pendant 20 minutes sur une grande ligne droite bétonnée qui coupe la jungle en deux, agrémentée d’annonces du chauffeur. Aux alentours, il n’y a que de gigantesques arbres, des oiseaux et très occasionnellement des petites baraques de service. On a un peu l’impression d’être au début de Jurassik Parc !
À l’arrivée, pas de dinosors, mais des coatis, drôle de mélange entre un singe et un raton-laveur. S’ils sont plus mignons que les dinos, ils peuvent être tout aussi sournois… Tranquillement assis à déguster une coco bien fraîche, d’un coup trois coatis déboulent près de Manu: l’un est particulièrement tenace et veut arracher la coco de ses mains.
Le coati attaque
Pour l’heure, nous voici enfin devant les chutes, et le spectacle est impressionnant. De bonnes photos valant mieux qu’un long discours, on vous laisse admirer, même si vous vous doutez que rien ne peut rendre compte de ce qu’on ressent sur place.
Les chutes côté argentin
Le lendemain, nous voilà donc côté argentin !
Un proverbe dit que les Argentins ont les chutes, et les Brésiliens la vue sur les chutes. C’est bien vrai.
On commence par les sentiers supérieurs qui passent sur le fleuve et permettent donc d’admirer les cascades depuis leur sommet et de se rendre compte de leur débit !
Direction ensuite les sentiers inférieurs qui remontent lentement jusqu’aux cascades les plus basses, et déjà combien hautes ! Bien loin d’être « dégagés », ces sentiers sont enfouis dans la végétation. Cela rend la visite très agréable. Chaque cascade a son charme et se révèle un bonheur à admirer. On fait des centaines de photos, le tri va être long…
Assurement, nous avons fait le bon choix de venir voir cette impressionnante force de la nature. Ces chutes sont vertigineuses!
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